vendredi 10 novembre 2017

Les Uritrottoirs débarquent à Lyon

Nous en parlions dans notre article présentant des toilettes publiques innovantes : les Uritrottoirs sont un concept écologique qui recycle l’urine afin de l’utiliser comme compost. D’abord testée par la ville de Paris puis à Nantes, cette solution pourrait bientôt fleurir à Lyon.


Les Uritrottoirs viennent répondre à une problématique bien connue des villes, à savoir la présence d’urine dans les rues à proximité des bars, boîtes de nuit et autres lieux nocturnes. Afin de ne pas uriner contre le premier arbre venu, les personnes ayant une envie pressante pourront uriner dans ces dispositifs ayant l’apparence d’une jardinière.

Un concept écologique


L’urine ainsi collectée dans le bac inférieur vient se mélanger avec de la paille, ce qui crée du compost au bout d’un certain temps (généralement un an). Puis, ce compost est réutilisé par les agents de la ville dans le bac à fleurs situé juste au-dessus : un système à la fois écolo et pratique.

Plusieurs dimensions d’Uritrottoirs sont disponibles, permettant de s’adapter aux différentes configurations urbaines : espaces restreints, angles, grands espaces, etc. Pour découvrir le concept, rendez-vous sur uritrottoir.com.

mercredi 4 octobre 2017

Growmore : un nouveau kit de construction au service de la végétation urbaine

Une jardinière d’un nouveau genre a été dévoilée lors de la Biennale de l’Architecture de Séoul, qui se déroule du 2 septembre au 5 novembre prochain. En effet, en plus de plans de construction accessibles à tous, la jardinière Growmore est entièrement modulable et peut être installée dans tous les types d’espaces : rue, parcs et jardins, cours d’écoles, etc.   

Une jardinière adaptable et personnalisable

La jardinière en kit Growmore est la création de deux architectes danois Sine Lindholm et Mads-Ulrik Husum. Composée de différents bacs de plantation pouvant être assemblés les uns aux autres dans diverses configurations, elle permet d’installer facilement des jardinets dans des endroits auparavant totalement dépourvus de terre et de verdure.


De Growroom à Growmore

La solution de jardinière Growmore est l’évolution de la Growroom. La Growroom était une jardinière sphérique qui avait été conçue par les deux architectes danois en collaboration avec le laboratoire d’innovation IKEA Space10. Si cette jardinière pouvait être montée en intérieur comme en extérieur, sa taille impressionnante représentait un frein à son développement.


C’est de là qu’est né Growmore, avec ses modules adaptables et assemblables à l’infini pour une intégration parfaite dans tous les types d’environnements.

Un projet qui promet de nombreux usages

Grâce à ses plans accessibles, Growmore est une solution qui pourrait vite se répandre autour du globe puisqu’elle peut contribuer à :

- la création de potagers urbains qui encourage les comportements écologiques et la convivialité entre citoyens
- l’initiation des enfants à la nature, aux plantes et au jardinage dans les écoles
- verdir les rues, les parcs et les squares, en complément des jardinières municipales, pour le bien-être des citoyens.



vendredi 28 juillet 2017

Mobilier urbain dépolluant : l’avenir des villes ?


Tout autour du globe, le constat concernant la qualité de l’air est alarmant. Entre les industries et le trafic urbain, notre environnement est de plus en plus contaminé et a des conséquences dramatiques pour notre santé. En réponse à cela, la tendance chez les fabricants de mobilier et matériaux destinés à l’espace urbain est à l’intégration d’une fonction dépolluante à leurs solutions.

Zoom sur deux d’entre elles : le City Tree de Green City Solutions et la technologie Air Clean de Breinco.

Le mur végétal City Tree



Développé par la start-up allemande Green City Solutions, ce mur végétal se compose d’un panneau vertical en mousse de 4 mètres de hauteur/3 mètres de largeur et de pieds intégrants des bancs pour les piétons.

Absorbant le dioxyde de carbone contenu dans l’air, à environ 50 mètres à la ronde, il permet de réduire de 30% la pollution. En termes d’effet, c’est l’équivalent de 275 arbres, soit 2 terrains de foot.
Le City Tree est également un outil permettant de surveiller la qualité de l’eau, le taux d’humidité ambiante ainsi que la température. Il nécessite peu d’entretien, d’autant plus qu’il est doté d’un récupérateur d’eau de pluie et d’un panneau solaire alimentant la gestion de son arrosage.

La création de Green City Solutions est aussi une réponse au problème des îlots de chaleur urbain puisqu’il contribue à faire baisser la température dans un rayon de 5 mètres autour de lui lors des épisodes de chaleur.

Si plusieurs villes telles que Berlin, Paris, Oslo ou Bruxelles ont déjà franchi le pas, le doute quant à sa démocratisation subsiste, car son prix reste assez élevé : il faut en effet compter 30 000 euros par unité.


Le site officiel : https://greencitysolutions.de/


Les pavés dépolluants Air Clean



Développé par Breinco, Air Clean est une des solutions pionnières dans le domaine des matériaux dépolluants. Fonctionnant sur le principe de la dégradation des substances nocives présentes dans l’air par photocatalyse, elle est de ce fait aussi autonettoyante.

Pour provoquer la photocatalyse et ainsi la dégradation des polluants, la composition des pavés est enrichie de dioxyde de titane, catalyseur de la réaction sous les rayons du soleil. Si la solution fonctionne grâce au soleil, une expérience menée sur une durée de 4 mois, avec une intensité lumineuse 30% plus faible que la moyenne annuelle, a démontré que les pavés étaient toujours d’une bonne efficacité, réduisant tout de même le dioxyde d’azote de 25% et le monoxyde d’azote de 41%.


Le site officiel de Breinco Air Clean : http://www.breinco.com/fr/airclean

Openspace est distributeur des pavés dépolluants de Breinco.

jeudi 15 juin 2017

La ville de Bordeaux en plein développement urbain

Les bordelais profitent d’un cadre de vie réputé pour être agréable : gastronomie régionale, accès à l’art et à l’histoire, centre-ville classé à l’Unesco, etc. Mais la ville compte bien accélérer son développement urbain en proposant à ses citoyens de nouveaux espaces.


Des écoquartiers bordelais

Deux écoquartiers, Ginko et Brazza, seront aménagés dans la ville. Ces quartiers contiendront des espaces verts, des centres commerciaux, des pistes cyclables et piétonnières et des logements neufs. De quoi propulser l’attractivité de la ville en lui donnant une allure plus verte et moderne.

Des tours de logements en bois

Reconnu pour ses qualités écologiques, le bois sera le matériau dominant dans la construction des futurs tours Hypérion et Silva. Créées par l’architecte J.P. Viguier, ces tours de 50 mètres de haut trôneront fièrement dans le quartier Belvédère comme les plus hautes tours de logements en bois du monde. Ces constructions permettront de relancer la filière locale de bois (pin des Landes et épicéa du Limousin). Des constructions telles que ces tours s’intègrent parfaitement avec la création de nouveaux parcs et jardins dans les villes.

Le quartier St Jean Belcier

Le projet du quartier St Jean Belcier, grande opération urbaine, prévoit d’aménager 145ha. Un projet de grande envergure qui pourrait bien rivaliser avec les villes de Lyon ou Marseille, arborant quelques 296 000m² de logements neufs, des commerces, des bureaux professionnels et des équipements tels que des écoles, une piscine, un centre médical ou encore une maison de l’économie créative et de la culture en Aquitaine (plus communément appelée MECA).

Un dynamisme qui affiche une véritable volonté d’innover pour la ville.

vendredi 5 mai 2017

Retour sur le Grand Prix de l’urbanisme 2017


Comme chaque année depuis 1989, le Grand Prix de l’urbanisme est décerné à une personnalité pour sa « capacité à faire avancer la discipline ». Qui a été le grand gagnant de cette année ? Retour sur cette édition 2017.

Un prix décerné depuis 1989

C’est le ministère du Logement et de l’Habitat durable qui dresse la liste des candidats pouvant prétendre à ce prix. Cette année, ce sont ainsi Jacques Lévy, géographe ; Philippe Madec, architecte et urbaniste ; Alfred Peter, paysagiste et urbaniste et enfin Pierre Veltz, ingénieur et chercheur en sciences sociales qui ont concouru.
Pour prétendre au fameux titre, les quatre candidats sélectionnés ont dû rédiger en quelque sorte leur biographie scientifique afin de définir leur action professionnelle et leurs réflexions. C’est le 26 avril dernier que le jury a rendu son verdict.

Qui a remporté le Grand Prix de l’urbanisme 2017 ?

Pour cette édition 2017, le prix a été remis à Pierre Veltz pour « son intégrité, son engagement au service de la recherche et de l’urbain ainsi que sa stature et son influence internationale » selon le jury présidé par Paul Delduc. Les trois autres candidats ont également été salués pour leur grande qualité. Pierre Veltz se verra remettre son prix lors d’une cérémonie prévue pour cet automne.

Découvrez le portrait de Pierre Veltz, vainqueur du Grand Prix de l’urbanisme de cette année.

mardi 25 avril 2017

Pourquoi choisir le vélo comme mode de transport urbain ?


Le vélo est un mode de transport qui séduit de plus en plus de villes. Fortement présent dans des villes comme Strasbourg, Copenhague, Amsterdam ou Londres, les cités investissent et croient en ce mode de transport. D’autres villes comme Vancouver ont décidé d’en faire leur objectif principal pour leur politique de transport, comme nous en parlions dans notre article. Découvrez en quoi il est bénéfique de choisir le vélo pour ses déplacements urbains !

Un moyen de transport économique

Beaucoup moins cher qu’une voiture ou qu’un scooter, le vélo a cet avantage d’être économique et accessible à toutes les bourses. Dans les villes comme Paris ou Lyon, des vélos sont en libre-service, il ne suffit que de payer un abonnement qui dépasse rarement les 30 € par an.

Des bienfaits pour la santé

Le vélo est aussi un atout pour la santé de ses utilisateurs. À Barcelone, par exemple, la mise en œuvre des vélos en libre-service aurait réduit le taux de mortalité grâce à l’augmentation de l’activité physique. Faire du sport en pédalant pour se rendre à son lieu de travail ou pour se déplacer dans la ville représente un gain certain pour la santé.


Le vélo, moyen de transport éco-friendly

Contrairement aux voitures ou bus classiques, le vélo ne rejette pas de particules ou de gaz polluants. Cet avantage convainc de nombreuses villes qui souhaitent devenir des « villes vertes » plus respectueuses de l’environnement. Des villes comme Londres misent alors sur ce moyen de transport et n’hésitent pas à investir pour améliorer leur réseau de pistes cyclables : construction d’un pont cyclable, mise en place de pistes supplémentaires et de supports pour vélos dans la ville, etc.

À vos pédales !

jeudi 23 mars 2017

L’influence de l’éclairage urbain sur nos villes et nos vies

La majorité d’entre nous ne s’interroge jamais à son sujet, car il fait partie de notre environnement depuis toujours et semble naturel, pourtant, l’éclairage urbain joue un rôle fondamental dans l’organisation de nos villes et de nos vies. La nuit occupant 50% du temps, nous serions privés, sans lui, de l’un de nos sens les plus importants. Au-delà de l’orientation, les lampadaires et l’ensemble des autres sources de lumière artificielle contribuent également à notre sécurité et jouent un rôle dans notre perception des territoires.


Visibilité, sécurité et divertissement

L’être humain a un besoin vital de la lumière pour survivre. Lui servant à s’orienter, aussi bien dans l’espace que dans le temps, elle influence également son comportement. Il est bien connu que les personnes mal intentionnées préfèrent agir de nuit, car elles seront moins visibles et plus difficilement identifiables. C’est ainsi qu’au XVIIème siècle, un lieutenant de police du nom de Nicolas de la Reynie eut l’idée d’installer des lanternes dans les rues de Paris.

L’éclairage urbain joue donc un rôle dans la sécurité des citoyens. Pour preuve, la ville de Medellín en Colombie, tristement connue pour son trafic de cocaïne et ses gangs, a réussi à diminuer son taux de criminalité par le simple ajout de lampadaires dans ses espaces publics.

En France, comme à l’étranger, la lumière est également une composante de la politique culturelle et sociale des villes. Montréal s’est par exemple parée de nombreux mobiliers urbains lumineux pour inviter les habitants à profiter et échanger davantage dans les espaces publics extérieurs mis à leur disposition. En France, nous connaissons tous la portée artistique et culturelle qu’ont les événements de la Fêtes des Lumières de Lyon ou les Nuits Blanches de Paris.

La luminosité fait ainsi l’objet de véritable politique de la part des villes puisqu’elle révèle les territoires et influence notre perception des lieux.  

Approfondir le sujet

Si la question de l’éclairage urbain et de son impact sur la ville et ses citoyens vous intéresse, nous ne pouvons que vous recommander cette réflexion complète portée par le blog « Demain la ville ». La lumière comme source d’émotion, boussole urbaine ou outil d’aménagement urbain : http://www.demainlaville.com/lumiere-faconne-t-nos-villes/

mardi 7 février 2017

Le vert sera la couleur de Vancouver d’ici 2020


Gregor Robertson, le maire de la ville de Vancouver depuis fin 2008, s’est fixé un objectif : faire de la ville canadienne la ville la plus verte qu’il soit. La « ville verte » est un concept qui attire et sensibilise de plus en plus de cités, le plus souvent dans les pays nordiques : la ville de Reykjavik en Islande figure également dans le classement des villes vertes avec son utilisation d’énergies géothermiques et hydroélectriques pour répondre à ses besoins d’énergie.

Vancouver, qui compte plus de 600 000 habitants, poursuit sa quête de verdure pour détrôner Copenhague et San Francisco.

Comme le cite le site de Challenges, la ville s’est vue décernée de nombreuses récompenses pour sa qualité de vie depuis 4 ans : « Capitale mondiale d’Une heure pour la Terre » par le WWF, « Économie la plus dynamique du Canada », « 3e ville la plus agréable à vivre », etc. Le travail des Canadiens pour rendre cette ville agréable et écologique paie. La ville a surtout obtenu le prix de « 3e cité la plus verte » du monde dans le classement Siemens – The Economist. L’acteur désormais connu pour son engagement écologique, Leonardo Di Caprio, a même vanté à plusieurs reprises les mérites de la ville.


Objectif : abandonner la voiture en ville

Étant une des villes les plus embouteillées du Canada, Vancouver se fixe comme premier objectif de réduire l’utilisation des voitures au profit de modes transports éco-friendly : bus électrique, métro, vélo (avec une longueur totale de piste cyclable de 275 kilomètres aujourd’hui) ainsi que voitures électriques (avec l’installation de 200 bornes pour voitures électriques en mars 2016). D’autres projets comme la récupération intelligente des eaux usées permettent de chauffer 7000 foyers.

Des chiffres prometteurs


Depuis les projets verts de Vancouver, L’Express annonce que le trajet en kilomètres en voiture et par habitant a baissé de 21% ; 37000 arbres sur 150000 prévus ont déjà été plantés sur les avenues ainsi que dans les parcs et jardins et la moitié des trajets en villes se font aujourd’hui en vélo… Des résultats encourageants qui avaient permis de passer une année 2014 sans aucun jour de pic de pollution.

vendredi 13 janvier 2017

Exposition interactive et participative : Inventez la ville dont vous êtes le héros !

La ville est une entité vivante et dynamique, qui ne cesse d’évoluer. C’est à partir de ce constat que l’exposition « Inventez la ville dont vous êtes le héros » entend interroger le public sur sa perception de la ville et de son futur du 7 février au 27 août 2017 au Quai des Savoirs de Toulouse.

Dans le cadre de cet événement, le public est également invité à contribuer en envoyant une photographie prise par lui-même et résumant sa vision de la ville.


L’exposition

L’exposition entend questionner notre point de vue sur la ville, ce qui la fait et ceux qui la font. Mais également son avenir et ses perspectives d’évolution. Une question particulièrement d’actualité à l’heure où l’on ne cesse de parler de la smart-city.

Une expérience basée sur le partage  

Dans cette exposition interactive et participative, le public est ainsi amené à partager ses propres photos à propos de découvertes marquantes ou insolites qu’il a pu faire au cours de ses voyages dans les différentes villes du monde : de la mégalopole au petit village.

L’objectif est de partager la photo qui symbolise le plus, pour soi, la ville telle qu’elle devrait être (ou ne pas être) : un immeuble à l’architecture surprenante, un espace aménagé de façon harmonieuse avec du mobilier urbain, un transport en commun avant-gardiste ou encore de l’art urbain tel que le graffiti ou la danse de rue, etc.


Pour participer, il suffit de poster sa photo accompagnée d’un commentaire à cette adresse : http://science-animation.fr/ville/index.php