Gregor Robertson, le maire de la ville de Vancouver depuis
fin 2008, s’est fixé un objectif : faire de la ville canadienne la ville
la plus verte qu’il soit. La « ville verte » est un concept qui
attire et sensibilise de plus en plus de cités, le plus souvent dans les pays
nordiques : la ville de Reykjavik en Islande figure également dans le
classement des villes vertes avec son utilisation d’énergies géothermiques et
hydroélectriques pour répondre à ses besoins d’énergie.
Vancouver, qui compte plus de 600 000 habitants,
poursuit sa quête de verdure pour détrôner Copenhague et San Francisco.
Comme le cite le site de Challenges,
la ville s’est vue décernée de nombreuses récompenses pour sa qualité de vie
depuis 4 ans : « Capitale mondiale d’Une heure pour la Terre »
par le WWF, « Économie la plus dynamique du Canada », « 3e
ville la plus agréable à vivre », etc. Le travail des Canadiens pour
rendre cette ville agréable et écologique paie. La ville a surtout obtenu le
prix de « 3e cité la plus verte » du monde dans le
classement Siemens – The Economist. L’acteur désormais connu pour son
engagement écologique, Leonardo Di Caprio, a même vanté à plusieurs reprises les
mérites de la ville.
Objectif : abandonner la voiture en ville
Étant une des villes les plus embouteillées du Canada,
Vancouver se fixe comme premier objectif de réduire l’utilisation des voitures au
profit de modes transports éco-friendly : bus électrique, métro, vélo (avec
une longueur totale de piste cyclable de 275 kilomètres aujourd’hui) ainsi que
voitures électriques (avec l’installation de 200 bornes pour voitures
électriques en mars 2016). D’autres projets comme la récupération intelligente
des eaux usées permettent de chauffer 7000 foyers.
Des chiffres prometteurs
Depuis les projets verts de Vancouver, L’Express
annonce que le trajet en kilomètres en voiture et par habitant a baissé de
21% ; 37000 arbres sur 150000 prévus ont déjà été plantés sur les avenues
ainsi que dans les parcs et
jardins et la moitié des trajets en villes se font aujourd’hui en vélo… Des
résultats encourageants qui avaient permis de passer une année 2014 sans aucun
jour de pic de pollution.