jeudi 31 mars 2016

L’agriculture urbaine en plein essor !

La cause de l’agriculture urbaine rassemble de plus en plus de volontaires et d’adhérents dans les villes de toutes les tailles et de tous les pays. S’il semble difficile de déterminer aujourd’hui si cela résulte d’un effet de mode, il semble pourtant certain que de cette envie de production locale émerge une prise de conscience des problématiques environnementales actuelles ainsi que celles relatives à la production des fruits et légumes : débats sur les pesticides, les OGM, etc.


Les avantages de l’agriculture urbaine sont multiples, à grande échelle :


Contrôle de la production et de sa qualité, réduction de l’empreinte carbone, possibilités futures de développer ce mode de production dans les pays émergeant atteints de famines, esthétisme des villes.

Mais également à plus petite :


La satisfaction de cultiver sa propre nourriture, lorsque faite à l’échelle personnelle ou d’un quartier, renforcement du lien du social, encouragements vers le dialogue, l’échange, le partage.
Pour le moment, très peu de projets d’agriculture urbaine sont réellement productifs, mais ils servent de vitrines afin de susciter des vocations et encourager les autres à faire de même. La ville pourrait alors jouer un nouveau rôle dans la vie des citoyens.

Quelques exemples d’initiatives et de projets


Découvrez quelques exemples démontrant le potentiel de l’introduction de l’agriculture en milieu urbain.

La ferme urbaine de Berlin


Alors qu’un projet de ferme urbaine parisienne est en cours de développement, la capitale allemande dispose d’une ferme atypique qui produit 30 tonnes de poissons et 30 tonnes de légumes par an !


Les potagers urbains à partager de Todmorden


En Angleterre, la petite ville de Todmorden au Nord-est de Manchester a vu naitre dans ses rues de multiples petits potagers entretenus par ses citoyens. L’objectif est le partage afin que chacun puisse se nourrir de façon saine et équilibrée. Le chiffre impressionnant : la ville de plus de 14 000 habitants est devenue autosuffisante en légumes en seulement 3 mois.


Les serres sur les toits de Montréal


Dans la banlieue de Montréal, un bâtiment abrite sur son toit une serre où plus de 70 tonnes de piments, salades, tomates et poivrons sont cultivés chaque année en hydroponie.



Ainsi, même si les projets d’agriculture urbaine présentent de nombreuses difficultés en termes de faisabilité et rentabilité (problèmes de qualité des sols, pollution, utilisation de l’eau), ils méritent d’être encouragés.

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