mardi 19 juillet 2016

Le Yarn-Bombing envahit nos rues !

Pratique venue des États-Unis, le Yarn-Bombing trouve de plus en plus d’adeptes dans nos villes. Du nord au sud, nombreuses sont les initiatives qui voient le jour. Organisée par la municipalité ou parfois par des citoyens de manière indépendante, cette nouvelle mode du « tricot urbain » permet à nos rues de se parer de milles couleurs.

Yarn-Bombing : qu’est-ce que c’est ?


Aussi appelé « Tricot graffiti », le Yarn-Bombing consiste à habiller le mobilier urbain ou tout autre élément présent sur l’espace public de tricots colorés faits sur mesure. Il est ainsi possible d’en retrouver sur des bornes, des plots, des bancs, mais également sur des barrières, des arbres, des sculptures ou encore sur des vélos abandonnés.

Née dans la ville de Houston aux États-Unis après qu’une commerçante ait eu l’idée d’habiller la poignée de porte de son commerce avec de la laine, l’idée a rapidement séduit en Europe et c’est ainsi que l’on y recense nombre d’actions de Yarn-Bombing, de l’Angleterre à la Pologne en passant par la France.


Convivialité/échanges citoyens et appropriation de l’espace public


Si le monde du graffiti rassemble majoritairement des pratiquants masculins ayant moins de 35 ans, celui du Yarn-Bombing compte un bien plus grand nombre de participants féminins. Il semble par ailleurs qu’il n’y ait pas non plus de limite d’âge puisqu’il suffit de lire quelques articles dans les journaux locaux pour s’apercevoir que les Yarn-Bombers ont des profils très différents : des écoliers de 10 ans aux retraités de plus de 70 ans.

Cette diversité est un des atouts principaux du Yarn-Bombing qui favorise l’échange entre les citoyens : des associations et clubs se créant pour encourager ce type d’initiative. À cela s’ajoute l’appropriation de l’espace public par les citoyens et l’apport de couleur qui dynamise les rues.


Est-ce légal ?



Cousin du graffiti, le Yarn-Bombing est illégal lorsque celui-ci n’a pas été expressément commandé par les pouvoirs publics. Parmi les villes et villages l’ayant déjà adopté par le passé, nous pouvons citer : Angers (49), Mulhouse (68), Évry (91), Montbard (21) ou Esbly (77).

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