mardi 1 décembre 2015

Montréal : une initiative innovante de mobilier urbain éco responsable

Nos amis francophone de l’autre côté de l’Atlantique semblent particulièrement inspirés en matière d’urbanisation. Après l’ambitieux projet de revalorisation éphémère des espaces urbains isolés (dont nous vous parlions ici), la ville voit naître un nouveau projet s’inscrivant dans une vision durable et écologique : la création de mobilier urbain supplémentaire à partir de frênes abattus pour cause de maladie.

http://ville.montreal.qc.ca

Une seconde vie pour les frênes contaminés

Le bois utilisé pour la réalisation de ce mobilier urbain est issu de frênes abattus sur le territoire de Montréal à cause de leur infestation par l’agrile, insecte envahissant qui décime des milliers d’arbres et coûtent plus de 29 millions de dollars chaque année aux États-Unis.
Les frênes fraîchement abattus seront alors débarrassés de l’agrile par des opérations de coupes spéciales, les copeaux étant eux-aussi récupérés pour un usage ultérieur.

Un mobilier urbain éco responsable

Pour ce projet, les frênes seront ensuite transformés en mobilier urbain : bac à fleurs, bancs ou encore structures d’assises conviviales à plusieurs niveaux. C’est en tout plus de 50 pièces qui seront créées et exposées dans les rues de Montréal.
Le bois récupéré devrait aussi servir à la création de pas japonais pour des revêtements de sol esthétiques dans les ruelles vertes de la ville. Les copeaux de bois, eux, seront alors utilisés pour du compostage ou de la décoration pour les carrés d’arbres et jardins de rue entretenus par les citoyens.
Réfléchi, ce projet de mobilier urbain éco responsable ne nuit aucunement aux fabricants de mobilier travaillant avec la ville puisqu’il n’a pas pour vocation de remplacer le mobilier urbain existant mais plutôt d’offrir un confort supplémentaire aux promeneurs.

L’initiative d’une ville durable


Durable, ce projet valorise ce matériau noble qu’est le bois en lui offrant une seconde vie. Aussi, il crée de l’emploi (transport et réalisation du mobilier) pour un programme de réinsertion socio-professionnelle.

jeudi 12 novembre 2015

Du mobilier urbain ludique pour encourager les citoyens à profiter de l’espace public

Au service des citoyens, le mobilier urbain contribue à l’identité des villes et influe sur la fréquentation des différents espaces d’une ville. Ainsi, pour encourager les habitants et touristes à se rendre dans certains lieux parfois délaissés et prendre plaisir à les parcourir, la meilleure manière d’y parvenir est de le rendre plus ludique afin qu’il suscite la surprise et amène les citoyens à voir leur environnement d’un nouvel œil.

Une question d’équilibre


L’homogénéité et la constance au niveau de l’esthétique du mobilier urbain participent à la création de l’identité des villes. Pour preuve, les célèbres kiosques et autres bancs verts parisiens permettant aisément de reconnaître la capitale française sur n’importe quelle photographie.

Mais si l’homogénéité dans l’espace public permet d’obtenir une impression d’ordre et d’éviter le « chaos », celle-ci peut amener les citoyens à se lasser plus vite d’un environnement jugé trop neutre et impersonnel.



Ainsi, tout est une question d’équilibre, et il convient de trouver une balance harmonieuse entre le mobilier « classique » et les pièces plus innovantes, voire extravagantes.

Comment rendre le mobilier urbain ludique ?


Il y a plusieurs manières de rendre le mobilier urbain plus surprenant, amenant le citoyen à revoir la vision qu’il avait jusque-là de son cadre de vie. En voici quelques exemples :

- Du mobilier éphémère : rien ne vaut le caractère éphémère d’une installation pour susciter la surprise et la curiosité des passants. La célèbre « statue » « ONLY LYON » placée dans des endroits fréquentés de la ville en est un bel exemple. Lorsque celle-ci est placée pour une certaine durée dans un lieu, les touristes et les habitants de tout âge s’empressent pour interagir avec, que ce soit en grimpant dessus, en prenant des photos, etc.



- Réinventer un usage : les déchets jetés sur la voie publique sont un problème bien connu de toutes les agglomérations. Pour pallier ce problème, certains artistes ont eu l’idée de transformer de simples poubelles en panier de basket afin de donner un caractère attrayant à un acte, certes citoyen, mais « banal ».

- De la couleur : Parfois, il suffit d’intervenir sur les coloris du mobilier afin qu’il influence directement le cadre qui l’entoure. Dans un parc, une série de bancs jaunes, rouges, bleus ou encore orange dynamise l’endroit et y apporte un peu de fraicheur !


Et vous, avez-vous d’autres idées pour rendre l’espace public et son mobilier urbain plus ludiques ? 

lundi 5 octobre 2015

Mettre en valeur les sites urbains sous-exploités pour dynamiser l’espace urbain

Le mois dernier, le magazine web « L’Observatoire du design urbain » publiait une interview d’un membre de « Pépinière&co » : un collectif canadien qui s’attèle à redynamiser des espaces publics oubliés à Montréal en y impulsant une nouvelle vie de quartier. Zoom sur cette initiative inspirante :

Introduire la culture et développer une économie viable dans des lieux en retrait


L’objectif de « Pépinière&co » est de redonner vie à des espaces oubliés, isolés de la ville de Montréal en y implantant un certain dynamisme culturel et économique. L’espace est ainsi réaménagé afin d’instaurer une vie de quartier et inciter les citoyens à échanger.

Concerts, projections de films, feux d’artifices, marchés, bacs à sables géants, pratiques sportives ou encore bar/restauration, nombreuses sont les initiatives afin de parvenir à ce but. Par ailleurs, la ville en profite pour reprendre des couleurs avec l’augmentation de la végétation, la naissance de potagers ainsi que la création d’un véritable décor sur la base de la récupération et du Do It Youself : bancs, tribunes, cabanes, tables de ping-pong, etc.

 © Jean-Michael Seminaro  - www.pepiniere.co


Résoudre les problèmes de l’environnement urbain


Redonner vie à des quartiers isolés permet de transformer des lieux mal vus en espaces conviviaux et attractifs pour petits et grands. Pour exemple à Montréal, le Village au Pied-du-courant, qui était autrefois un quartier mal fréquenté, est devenu un lieu récréatif où les citoyens viennent passer du bon temps en famille ou entre amis.

Ce type d’initiative, que l’on retrouve également à Berlin en Allemagne, permet de faire évoluer la ville de façon positive, lui retirant son étiquette d’« espace parfois sale et pollué » au profit d’une vision beaucoup plus plaisante et optimiste.


Pour en savoir plus sur les projets du collectif « Pépinière&co », rendez-vous sur « L’Observatoire du design urbain » pour lire leur interview. 

mercredi 2 septembre 2015

« Lulu dans ma rue » : l’initiative qui encourage la vie de quartier

Alors que le métier de concierge disparaît peu à peu et que nous connaissons de moins en moins les personnes qui habitent à proximité de chez nous, un kiosque d’un nouveau genre s’est installé dans le 4ème arrondissement de Paris : la première conciergerie de quartier « Lulu dans ma rue ».

Un service de proximité humain et souriant


A l’heure où l’on traite de plus en plus avec des machines, « Lulu dans ma rue » encourage le contact humain au quotidien. Pour cela, des concierges ayant toujours le sourire mettent en relation des personnes ayant besoin d’aide pour une tâche et des personnes souhaitant se rendre utile contre une petite rémunération.

Des services variés


Cette aide d’un nouveau type est dotée d’un caractère polyvalent et peut ainsi porter sur des domaines variés. De l’aide pour un déménagement ou le montage d’un meuble en kit au baby-sitting de dernière minute en passant par l’arrosage des plantes durant les vacances, les propositions de services et jobs sont nombreuses !

La volonté de s’étendre


Si ce service de conciergerie n’a posé son kiosque que dans le 4ème arrondissement pour le moment, il ne cache pas sa volonté de s’étendre aux autres quartiers de la capitale et même venir faire un tour dans les différentes villes de province.


Pour en savoir plus, rendez-vous sur http://www.luludansmarue.org/

mardi 11 août 2015

Un blog pour dénoncer l’insalubrité et les comportements incivils au Canal Saint-Martin de Paris

Face aux comportements incivils de certains qui n’hésitent pas à jeter leurs déchets dans l’eau ou les laisser sur place (tandis que d’autres urinent sans gène dans les immeubles voisins), un collectif de riverains s’est organisé et dénonce les comportements inacceptables sur la voie publique avec la publication de photos chocs sur un blog qui démontrent l’ampleur des dégâts.

Des riverains excédés


Chaque soir durant l’été, de nombreuses personnes affluent aux abords du Canal Saint-Martin dans les 10ème et 11ème arrondissements de Paris pour prendre un apéritif et profiter des derniers rayons  de soleil. Hélas, parmi ces gens, certains se laissent aller à des débordements et des comportements inacceptables sur l’espace public qui troublent la vie des riverains et défigurent le cadre plein de charme que sont les berges du canal.

Entre les déchets qui sont laissés à même le sol alors que des poubelles sont mises à disposition à proximité et les personnes qui prennent les halls d’immeubles et entrées de garages pour des toilettes publiques, la situation se dégrade et ce sont les habitants du quartier qui en font les frais : devant chaque matin « zigzaguer » entre les flaques d’urines, les mouchoirs usagés et le verre brisé tout en constatant les îlots de déchets flottants sur le canal.

Le Tumblr de la honte


Pour lutter contre ces dégradations et faire connaitre l’ampleur des dégâts, un collectif de riverains s’est créé - le Collectif du Canal - et a mis en ligne un blog qui offre une sélection de clichés pris à différentes époques de l’année pour témoigner des « gueules du bois » du quartier :




mercredi 1 juillet 2015

Paysage urbain et publicité : quand les villes agissent pour leur espace public

Alors que la publicité est omniprésente dans l’environnement urbain et qu’un citoyen verrait en moyenne de 350 à plus de 15 000 messages publicitaires par jour, des voix s’élèvent pour dénoncer une « pollution de l’espace public » tandis que d’autres encouragent cette forme de communication qui peut offrir aux communes un revenu supplémentaire non négligeable. C’est ainsi que certaines villes ont pris les devants et changer les règles sur leur territoire afin garantir « l’intégrité de leur paysage ». Quelles sont ces villes ?


Grenoble, ville sans publicité


Dans la droite lignée de Forcalquier, commune des Alpes de Haute-Provence qui a été la première à bannir la publicité de ses rues en France, Grenoble avait fait parler d’elle à la fin de l’année 2014 avec sa volonté de faire disparaître quelque 326 panneaux de l’espace public. La ville souhaitant remplacer ses 2051 mètres d’affichage par la plantation de plus de 50 arbres et des panneaux au service de l’affichage associatif et culturel.

Par cette action, Grenoble devient la première grande ville d’Europe à prendre une telle décision. Quelques années auparavant en Amérique du Sud, la ville de São Paulo avait elle aussi faire parler d’elle avec son texte de loi pour « lutter contre la pollution visuelle » qui obligeait le démantèlement de tous les panneaux publicitaires de la ville. À savoir qu’une étude menée 5 ans plus tard dévoilait que 70% des habitants de la ville approuvaient cette mesure, la trouvant bénéfique pour son image.

Metz et Bordeaux partis pour faire de même


Afin d’harmoniser l’exposition publicitaire au sein de la Communauté Urbaine de Bordeaux, les célèbres panneaux d’affichage « 4x3 » disparaîtront du paysage bordelais à partir de juillet 2015. Pendant ce même temps, la ville de Metz en pleine réflexion s’est donné une période d’un an afin de réaliser des audits techniques, des réunions et des consultations publiques et déterminer quelle décision adopter concernant l’affichage de la publicité sur le territoire de la commune.

mercredi 3 juin 2015

La fin des cadenas d’amour à Paris

Les amoureux devront bientôt trouver un nouvel endroit pour sceller leur amour puisqu'à Paris, le Ponts des Arts est en train de faire peau neuve et de se débarrasser des 45 Tonnes de cadenas qui occupaient ses barrières et menaçaient la stabilité de la structure.

Du street-art en attendant les panneaux vitrés


La mue du Pont des Arts ayant déjà débuté, les cadenas laisseront bientôt place à une exposition de street-art à ciel ouvert avant d’être remplacés définitivement à l’automne par des parois vitrées qui permettront à la construction de ne pas crouler sous le poids de tant d’amour.


Les 4 artistes sélectionnés pour l’occasion - Jace, El Seed, Brusk et Pantonio – offriront leur vision de la ville romantique sur plus de 150 mètres de frises.

L’arbre à cadenas : la solution ?


Afin que la réputation de ville romantique de Paris ne soit pas entachée, un joaillier de la Place Vendôme propose qu’un arbre à cadenas soit installé à l’entrée du pont des Arts afin que les couples puissent continuer d’affluer de tous les pays du monde pour venir sceller leur amour.

Créé par l’artiste Marcel Sénéchal, l’arbre à cadenas est une œuvre de plus de 2 mètres représentant un saule pleureur. Des chaines pendant le long de ses branches, elles pourraient accueillir le poids de plus d’un millier de cadenas. Une fois les chaines pleines, celles-ci  n'auraient qu’à être remplacées.


L’idée sera-t-elle retenue par la Mairie de Paris ? 

jeudi 7 mai 2015

Le pont végétal : le futur des espaces verts urbains ?

Tandis qu’une étude, commandée par la mairie de Paris, démontre que la capitale se doit de laisser davantage de place à la verdure pour se développer et devenir la smart city qu’elle rêve d’être, différents projets de ponts végétaux sont évoqués dans les villes de Londres, New-York ou encore Washington. Ce type d’infrastructure pourrait-il être la solution pour rétablir l’équilibre entre béton et verdure en ville ?


La construction de parcs « offshore »


L’agence de l’architecte anglais Thomas Heatherwick travaille actuellement sur les plans de deux projets de parcs dits « offshore » en Angleterre et aux États-Unis. À Londres, le pont traverserait la Tamise et relirait le sud de la ville au nord. Les Londoniens pourraient alors traverser une forêt de plus de 400 mètres de long. A New-York, une plate-forme surplomberait l’Hudson River et offrirait un immense espace vert accompagné d’installations telles qu’un amphithéâtre de plus de 800 places pour profiter du plein air tout en oubliant que l’on se trouve encore au milieu de la ville.

Ces projets colossaux demandant d’énormes investissements, ils sont soutenus de part et d’autre de l’atlantique par de grandes fortunes. Hélas, il n’est pas sûr qu’il soit possible de trouver suffisamment de mécènes pour chaque projet de pont au cas où la pratique se démocratiserait dans les villes de plus petite envergure. Il existe alors une alternative, celle que la ville de Washington a choisi pour espérer aménager un nouvel espace vert sur son territoire : la réhabilitation de vieux ponts en parcs et jardins.

Le Bridge Park, un pont en plein métamorphose


Capitale des États-Unis, Washington possède 3 fois plus d’espaces verts par habitant que New-York. Se trouvant dans une situation où elle devait décider du sort d’un vieux pont routier, la ville à eu la bonne idée d’organiser un concours pour assurer la reconversion du pont en espace vert.
Pour un projet d’environ 25 millions d’euros, un espace vert grand comme trois terrains de football américain pourrait voir le jour en plein cœur de Washington !


Le même type de projet verra-t-il le jour en France ? Et quelle ville sera pionnière dans ce domaine ? 

jeudi 23 avril 2015

Votez pour les Trophées de l'Accessibilité 2015

La phase finale de la 5ème édition des Trophées de l'Accessibilité est actuellement en cours et vous avez encore jusqu’au 30 avril pour voter et décider des projets lauréats pour cette année 2015 !


Le principe des Trophées de l’Accessibilité 2015


Créés en 2010 à l’initiative de l’Association « Accès pour tous » avec l’aide de partenaires engagés, les Trophées de l’Accessibilité récompensent les réalisations qui apportent une véritable réponse à ce problème de société qui est l’Accessibilité : ceux qui trouvent des solutions et apportent davantage d’autonomie à tous.

Cette démarche a pour objectif de motiver et mobiliser les acteurs qui ont le pouvoir de faire avancer l’accessibilité en France en portant à leur connaissances les projets les plus ambitieux et les plus encourageant pour un espace public entièrement accessible.

Comment voter ?


Aujourd’hui, plusieurs projets-candidats sont en compétition dans 5 catégories distinctes. Votez pour le dossier que vous estimez être le meilleur dans chacune de ces catégories :

Tourisme & Handicap
Tourisme & Handicap – Petites structures touristiques
Accessibilité Cadre de vie
Accessibilité Diversité et Vivre-ensemble
Conseil d'enfants et de jeunes

Vous avez encore jusqu’au 30 avril pour voter et encourager l’Accessibilité sur :

lundi 20 avril 2015

Urban Scope : Voir la ville sous un nouveau jour !

Les architectes João Pestana and Luis Caldeira (Projecto Cosimo) ont mis au point un élément de mobilier urbain innovant qui invite les citoyens à redécouvrir leur ville avec un nouveau regard : l’Urban Scope.

Souligner la beauté de l’espace public


Dans un espace vaste et fortement aménagé, notre perspective de vue influence notre appréciation de l’environnement et peut nous faire rater certaines scènes : la beauté d’un monument, le charme d’un jardin, l’harmonie des lignes d’un bâtiment.

L’Urban Scope agit comme un repère, invitant le citoyen à regarder par sa lunette pour découvrir un lieu sous son meilleur jour, tel une carte postale. Véritable outil touristique, il fournit des informations sur le site/oeuvre observé grâce à un texte imprimé sur son pied.

L'Urban Scope par Projecto Cosimo
L'Urban Scope par Projecto Cosimo
Pour en savoir plus, nous vous recommandons cet article (en anglais) de DesignBoom.

vendredi 6 mars 2015

Revêtement de sol dépolluant : l’avenir de la ville ?

Breinco, le partenaire d’Openspace, est à l’origine de la technologie Air Clean. S’intégrant directement dans le béton, elle permet d’obtenir des revêtements de sol aux propriétés dépolluantes grâce au procédé de la photocatalyse. Découvrez les atouts des revêtements de sol photocatalytiques !

Lutter contre la pollution grâce à la photocatalyse


Se produisant grâce aux radiations des rayons du soleil, la photocatalyse décompose les agents nocifs présents dans l’air par oxydation.  Air Clean permet ainsi de supprimer jusqu’à 30 fois plus rapidement les substances polluantes contenues dans l’air.

Un revêtement de sol autonettoyant


La photocatalyse bénéficie aussi à l’entretien des sols puisqu’elle désagrège les matériaux huileux et graisseux habituellement responsables de la fixation des salissures sur leur surface. Les tâches n’adhérant pas, elles ne provoquent donc aucune décoloration du revêtement. Ce procédé est aussi biocide puisqu’il empêche la formation des mousses et autres champignons tout en supprimant les bactéries et virus.

Une solution d’avenir


C’est une véritable alternative qui est proposée aux environnements urbains puisque la technologie Air clean est une solution durable : elle fait partie intégrante du béton et y adhère à vie. Aussi, le phénomène d’oxydation des substances polluantes produit du nitrate, nutriment essentiel aux plantes, ce qui en fait une option de choix pour les espaces verts, parcs et jardins.

vendredi 16 janvier 2015

Problème d’accessibilité à Landerneau

A Landerneau en Bretagne, l’aménagement d’un parc urbain pose problème aux déficients visuels et révèle les lacunes de la loi sur l’accessibilité.

Cette photographie ne représente pas la promenade dont il est question dans ce billet.


Problème sur la promenade


Alors que de nombreux citoyens peuvent profiter pleinement de la promenade du parc urbain de Landerneau, il n’en est pas de même pour les personnes atteintes d’un handicap visuel. Bruno Quellec, responsable du service accessibilité de l’IPIDV (Initiative pour l’inclusion des déficients visuels), explique qu’il n’y a pas assez de contraste entre la bande principale accueillant les promeneurs et les bandes situées de chaque côté qui la délimite. Ainsi, les personnes aveugles et malvoyantes ne peuvent s’orienter correctement, ce qui est plutôt problématique lorsque l’on sait que la rivière est toute proche.

Le mobilier urbain au service de l’accessibilité


Les associations sur place demande ainsi l’ajout d’une fine bande de 2 cm de largeur de chaque côté de la promenade afin que les personnes atteintes d’un handicap visuel puisse se repérer. Ceci aurait pu être évité si du mobilier urbain avait été prévu lors de l’aménagement pour délimiter la zone et gérer les flux. Il existe ainsi des pièces de mobilier urbain spécialement conçues pour guider les personnes malvoyantes et leur signaler d’éventuelles sources de danger à travers l’espace public : les clous podotactiles.

Une législation floue quant aux déficients visuels


Ces petites bandes de repérage seront finalement installées mais il est dommage que de tels aménagements n’aient pas été prévus dès la conception du projet. Cet oubli démontre à quel point la loi de 2005 concernant l’accessibilité des lieux publics reste insuffisante concernant les dispositions à prévoir pour l’accessibilité des personnes aveugles et malvoyantes.