vendredi 16 décembre 2016

Des toilettes publiques innovantes

Le 19 novembre se déroulait comme tous les ans, la journée mondiale des toilettes. Cette journée organisée par l’ONU a pour but de sensibiliser aux problèmes sanitaires, et plus particulièrement ceux que rencontrent les pays en voie de développement. En effet, aujourd’hui encore, plus de 2.4 milliards de personnes vivent sans toilettes.

Si en France, les logements avec toilettes sont la norme, nous avons aussi la chance de bénéficier d’un grand réseau de WC publics qui assure le confort de tous et préserve la salubrité de nos rues.  Pourtant, si l’on en croit le sondage «Hygiene Matters» de SCA (partenaire de la Croix-Rouge française) réalisé à l'occasion de cette journée mondiale, près de 46% des Français jugent leur état déplorable et les évitent tant que possible.

Afin de répondre à cette problématique, différentes solutions sont utilisées par les villes françaises, mais aussi étrangères :

Les WC publics Urilift

Source: http://www.igyaan.in/127307/uriliftl-in-perth-australia/

Venues du Danemark, ces toilettes publiques ont la particularité de sortir du sol le soir venu et de disparaître au petit matin. L’objectif de ce mobilier urbain est d’offrir davantage de lieux de commodités accessibles au public dans les quartiers ayant une forte activité nocturne, résolvant les problèmes d’hygiène causés par les nombreux fêtards qui se soulageaient auparavant entre les voitures ou à l’angle des bâtiments, importunant les riverains au petit matin.

Les Uritrottoirs

Source : http://www.uritrottoir.com/ 

Ayant plus l’apparence d’une jardinière que d’un WC, l’Uritrottoir est une nouvelle sorte d’urinoir permettant à la fois de lutter contre les « épanchements sauvages » et leurs conséquences tout en créant du compost qui sert à faire fleurir la jardinière. Séduite par ce concept qui permet de supprimer les odeurs tout en apportant de la verdure, la ville de Paris a décidé d’en installer aux abords de la gare de Lyon. 


Les toilettes high-tech de Lausanne, Suisse

Crédits : Olivier Wavre

Pour rassurer les citoyens et les inviter à réutiliser en toute confiance les toilettes publiques mises à disposition, la ville de Lausanne a investi dans des WC aux parois vitrées et équipés d’une technologie LCD. Les toilettes sont ainsi transparentes lorsqu’elles ne sont pas occupées et leurs vitrages se teintent durant 10 minutes, le temps de l’utilisation. L’objectif de ce concept de transparence est de montrer aux citoyens la propreté de ces toilettes et l’absence de drogués.

mercredi 16 novembre 2016

Wikiblock : La construction de mobilier urbain éphémère à portée de tous

Dans un article publié le 15 novembre 2016, le site Lumières de la Ville nous apprend la création du concept Wikiblock à Dallas, Texas aux États-Unis. Celui-ci permettrait de rendre la construction de mobilier urbain accessible aux citoyens afin qu’ils interviennent eux-mêmes dans l’aménagement et l’animation de leur quartier. Quel est le fonctionnement de ce projet ?


Imprimer puis construire son mobilier urbain


Wikiblock est une base de données en ligne, accessible à tous, qui regroupe les patrons de différentes pièces de mobiliers urbains : des chaises et bancs aux tables en passant par une bibliothèque ou encore un mini-kiosque pour la vente de café/journaux/fleurs, etc.

Une fois téléchargé, le patron doit être imprimé sur du contre-plaqué puis découpé à l’aide d’une machine de découpe assistée par ordinateur. Pour cette étape de l’opération, Wikiblock invite les citoyens à se rendre dans le « makerspace » le plus proche de chez eux (un concept d’atelier équipé de machines de fabrication numérique, accessible par tous et de plus en plus populaire aux États-Unis).



Il ne reste alors plus qu’à assembler l’ensemble des pièces fraichement découpées pour disposer d’un mobilier urbain flambant neuf. L’avantage du concept Wikiblock réside dans la facilité de montage qui se fait la plupart du temps par simple emboitage, sans qu’il n’y ai besoin de colle ou de clous.  


Un mobilier éphémère pour des quartiers conviviaux


Bien que Wikiblock propose une solution de mobilier urbain gratuite et simple à réaliser, celle-ci n’a aucune intention de concurrencer les fabricants professionnels. En effet, de par sa nature éphémère, le mobilier urbain Wikiblock a pour seul objectif d’encourager les citoyens à sortir de chez eux et aller à la rencontre des autres en s’investissant pour leur ville et leur quartier.



Le mobilier urbain Wikiblock peut également servir de test en vue de l’aménagement d’espaces avec du véritable mobilier durable.


mardi 11 octobre 2016

Connaissez-vous le Parking Day ?

En France comme dans de nombreux pays, le vendredi 16 septembre et le week-end qui a suivi ont été l’occasion de célébrer le Parking Day : un évènement innovant durant lequel des places de parking sont occupées pour être transformées en espaces verts et conviviaux. Quels sont les objectifs de cette journée ?


La réappropriation de l’espace public


Chaque année depuis 2010, le 3ème weekend de septembre est synonyme de Parking Day. D’une envergure internationale et gagnant de plus en plus de villes, le Parking Day est l’occasion pour les citoyens de transformer de façon éphémère des places de parking payantes en zones de détente et de rencontre : parcs avec pelouse et arbres, stands de jeux ou de réparation de vélo, stand de produits locaux et bio ou encore installations artistiques sont ainsi au programme.

L’objectif de cette journée singulière est d’inviter les citoyens à se réapproprier l’espace public, leur révéler l’environnement dans lequel ils évoluent quotidiennement sous un angle nouveau et positif. Encourageant la vision d’une ville durable, le Parking Day offre une occasion de se retrouver et d’échanger de façon conviviale.


Naissance du concept


Cet événement mondial a vu le jour à San Francisco en 2005. À l’époque, l’agence de design Rebar avait transformé durant 2h (soit la durée moyenne d’utilisation d’une place par un véhicule) une place de parking en parc public avec pelouse et autres arbustes.

Les photos de l’opération ayant fait le buzz, l’agence s’est par la suite décidée à créer un « mode d’emploi » pour encourager les citoyens et associations à entreprendre ce type d’initiative. C’est ainsi qu’est né le « Parking Day ».

Concernant la France, l’événement s’est déroulé pour la 1ère fois en 2010 grâce à l’agence Dédale qui a développé le concept à Paris et inspiré les citoyens de toutes les villes à faire de même.


Pour en savoir plus sur les éditions françaises, rendez-vous sur : www.parkingday.fr

vendredi 9 septembre 2016

Îlot de chaleur urbain : comment les villes luttent-elles contre ce phénomène ?

De nombreux citadins ont pu encore s’en apercevoir cet été lors des épisodes de canicules, les îlots de chaleur urbain sont un véritable problème pour les villes du fait de leurs conséquences néfastes sur notre santé. Quelles solutions existe-t-il pour lutter contre leur formation ?



Îlot de chaleur urbain : qu’est-ce que c’est ?


L’îlot de chaleur urbain est une zone urbanisée dans laquelle règne un microclimat avec des températures plus élevées que dans les espaces environnants. Cette différence de température est provoquée par le bâti et le sol qui absorbent l’énergie solaire durant la journée du fait de leur constitution minérale avant de la restituer durant la nuit. Ainsi, les températures ne baissent plus et l’îlot de chaleur se créer.

Quelles solutions ?


Actuellement, 3 solutions sont réellement efficaces pour lutter contre les îlots de chaleur urbains.

La peinture blanche et autres matériaux réfléchissants pour les toits et façades




La peinture blanche présente un albédo de 0.50 à 0.90 (indice de réflexion des surfaces dont la valeur s’exprime entre 0 et 1. 1 signifiant que l’énergie lumineuse est totalement renvoyée).

De grandes villes telles que New York ont lancé des campagnes pour repeindre le maximum de toitures en blanc afin de réfléchir suffisamment l’énergie solaire et éviter son absorption.

L’eau




Par son évaporation, l’eau permet de rafraîchir l’air et donc de lutter contre les îlots de chaleur. L’idéal est ainsi de multiplier les points d’eau dans les zones urbaines à forte densité. L’écoquartier de La Confluence à Lyon est un excellent exemple avec sa place nautique et sa situation en bord de Saône. Autre moyen mis en œuvre par les villes, l’évacuation des eaux de pluie en surface (bien que celle-ci finit bien souvent par s’engouffrer dans les bouches d’égout avant même de s’être évaporée).

La végétation




La végétation est un outil majeur pour les villes dans la lutte contre les îlots de chaleur. C’est pourquoi des grandes métropoles telles que Barcelone créent et développent de nombreuses zones vertes. Herbes, arbustes, arbres, ils peuvent faire perdre jusqu’à 6°C.

Toutefois, la place disponible en centre-ville n’étant pas illimitée, il est parfois nécessaire de sacrifier des espaces de stationnement et autres voies dédiées aux voitures, ce qui relance le débat sur la place de la voiture dans les villes d’aujourd’hui.

Nous pouvons aussi évoquer les toitures végétales, qui bien qu’elles ne soient pas la solution la plus efficace, contribuent tout de même à la lutte contre les îlots de chaleur par effet de chaine. En effet, elles protègent les occupants du bâti qui utilisent alors moins leur climatisation (cet appareil étant connu pour rejeter de la chaleur à l’extérieur, participant à la formation des îlots de chaleur).  

mardi 9 août 2016

Canapé : la solution pour une ville plus confortable et conviviale ?

Comme le souligne dans un de ses articles l’auteure du blog « Le Bug urbain », l’espace public n’est pas seulement un lieu de circulation mais un espace où il nous est possible de nous arrêter, nous rencontrer et échanger. Si le caractère convivial du banc n’est plus à démontrer, nous pouvons déplorer le manque de confort de certains modèles ainsi que son absence de certains espaces de nos villes qui peuvent nuire à l’appropriation de l’espace public par les citoyens.

Et si nous enrichissions la palette de mobilier urbain mise à disposition des aménageurs avec le canapé ? Aussi insolite que cette idée puisse paraitre, quelques expériences ont démontrées qu’il pouvait contribuer de manière importante au confort des citoyens et à la convivialité de nos rues. 3 exemples pour vous le démontrer :


FreeConvo experience


Apparue pour la première fois au Washington Square à New York en 2013, la Free Conversation Experience avait pour objectif d’inviter des citoyens de tout horizon à venir s’assoir dans des canapés mis à leur disposition pour se rencontrer, discuter/débattre sur des sujets aussi variés que le sport, la politique ou la télévision ou encore jouer de la musique.

Fort de son succès, l’initiative s’est exportée dans les capitales du monde entier, dont Paris.





Un canapé à Orléans


Toujours en 2013. Tombé par hasard sur un vieux canapé abandonné dans une rue d’Orléans, un photographe a eu l’idée d’inviter les passants à poser dessus pour une photo souvenir. Avec près de 100 photos prises au terme de la journée, une page Facebook a été créée afin de les regrouper.
Face à l’engouement rencontré pour cette page et son concept, d’autres séances de shooting ont été organisées à la demande des citoyens orléanais. La page compte actuellement plus de 750 fans.



Le réaménagement des abris-bus parisiens par IKEA


Lors d’une campagne de publicité innovante en 2010 à Paris, le géant du mobilier IKEA a remplacé le banc de 12 abris-bus par des exemplaires de ses canapés. Les citoyens avaient ainsi la possibilité d’attendre le bus assis confortablement dans un canapé !


mardi 19 juillet 2016

Le Yarn-Bombing envahit nos rues !

Pratique venue des États-Unis, le Yarn-Bombing trouve de plus en plus d’adeptes dans nos villes. Du nord au sud, nombreuses sont les initiatives qui voient le jour. Organisée par la municipalité ou parfois par des citoyens de manière indépendante, cette nouvelle mode du « tricot urbain » permet à nos rues de se parer de milles couleurs.

Yarn-Bombing : qu’est-ce que c’est ?


Aussi appelé « Tricot graffiti », le Yarn-Bombing consiste à habiller le mobilier urbain ou tout autre élément présent sur l’espace public de tricots colorés faits sur mesure. Il est ainsi possible d’en retrouver sur des bornes, des plots, des bancs, mais également sur des barrières, des arbres, des sculptures ou encore sur des vélos abandonnés.

Née dans la ville de Houston aux États-Unis après qu’une commerçante ait eu l’idée d’habiller la poignée de porte de son commerce avec de la laine, l’idée a rapidement séduit en Europe et c’est ainsi que l’on y recense nombre d’actions de Yarn-Bombing, de l’Angleterre à la Pologne en passant par la France.


Convivialité/échanges citoyens et appropriation de l’espace public


Si le monde du graffiti rassemble majoritairement des pratiquants masculins ayant moins de 35 ans, celui du Yarn-Bombing compte un bien plus grand nombre de participants féminins. Il semble par ailleurs qu’il n’y ait pas non plus de limite d’âge puisqu’il suffit de lire quelques articles dans les journaux locaux pour s’apercevoir que les Yarn-Bombers ont des profils très différents : des écoliers de 10 ans aux retraités de plus de 70 ans.

Cette diversité est un des atouts principaux du Yarn-Bombing qui favorise l’échange entre les citoyens : des associations et clubs se créant pour encourager ce type d’initiative. À cela s’ajoute l’appropriation de l’espace public par les citoyens et l’apport de couleur qui dynamise les rues.


Est-ce légal ?



Cousin du graffiti, le Yarn-Bombing est illégal lorsque celui-ci n’a pas été expressément commandé par les pouvoirs publics. Parmi les villes et villages l’ayant déjà adopté par le passé, nous pouvons citer : Angers (49), Mulhouse (68), Évry (91), Montbard (21) ou Esbly (77).

mardi 21 juin 2016

Quand les cabines téléphoniques étaient occupées ... par des poissons !

Incontournable il y a encore 10 ans, la cabine téléphonique a peu à peu été mise de côté tandis que le téléphone mobile gagnait du terrain. Alors qu’Orange devrait avoir retiré l’ensemble de ses cabines d’ici la fin de l’année 2017, nous vous proposons de revenir sur une initiative créative qui avait redonné un nouveau souffle à quelques-unes de ces cabines sur le déclin : les cabines téléphoniques aquarium par Benedetto Bufalino & Benoit Deseille.

« Phone Booth Aquarium »


Avec un nom on ne peut plus explicite, ce projet est né de l’esprit de l’artiste Benedetto Bufalino et du designer Benoit Deseille à l’occasion de la Fête des Lumières qui se déroule chaque année autour du 8 décembre dans la ville de Lyon.

L’objectif était simple : redonner vie et illuminer ces cabines délaissées par le public. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la solution pour parvenir à ce but ne manque pas d’originalité. Ils ont ainsi étanchéifié et rempli d’eau de mer une cabine pour la transformer en aquarium peuplé de poissons colorés.

Face au succès de cette première installation, les deux hommes ont décidé de remettre ça avec l’implantation de nouvelles installations à Biarritz et Port Louis à l’Ile Maurice en 2009 puis à Gand en Belgique en 2011.

Comme vous le constaterez sur les visuels suivants, l’effet de ces cabines sur les passants n’avait pas perdu de son efficacité !





jeudi 19 mai 2016

Quand la ville s’adapte aux nouvelles pratiques : l’exemple du smartphone

Reflet de nos activités, la ville ne cesse d’évoluer pour assurer notre confort et notre sécurité.

À l’heure où l’on parle de plus en plus du mobilier urbain connecté avec lequel nous pourrons bientôt interagir à partir de nos smartphones, tablettes et ordinateurs, il est intéressant de s’interroger sur les aménagements qui devront être fait et les dispositions qui devront être prises concernant l’usage de ces technologies lors de nos déplacements.

En effet, l’usage des portables et autres tablettes en marchant crée un phénomène appelé « cécité d’inattention ». Le piéton est ainsi « aveuglé » car hypnotisé par son écran et perd conscience de son environnement et des dangers qu’il encourt durant son trajet.



Pour preuve, rien qu’en France, des études démontrent que 53% des Français utilisent leur smartphone en traversant la route et que ce pourcentage atteint 85% chez les jeunes adultes de 18 à 24 ans.

Voici donc deux exemples de dispositions récemment mises en place dans le monde face à ce problème et qui devraient très certainement être suivies par de nouvelles dans les prochaines années :

Les avertisseurs lumineux d’Augsbourg


Suite au décès d’une jeune femme à Munich, percutée par un tramway (qu’elle n’avait pas vu/entendu, car absorbée par la musique de ses écouteurs), la ville d’Augsbourg en Allemagne a fait installer des feux de signalisation d’un nouveau genre.

En effet, ceux-ci sont placés directement au sol au niveau des passages piétons afin d’attirer l’attention des utilisateurs de smartphones.

Si cette mesure a été saluée par la presse et les réseaux sociaux, il reste maintenant à surveiller ses résultats pour se rendre de sa réelle efficacité.

Les voies piétonnes réservées aux smartphones de Chongqing


Afin de gérer les flux et éviter les collisions entre les piétons qui font du lèche-vitrine et les piétons-utilisateurs de smartphones, la ville de Chongqing en Chine a décidé de séparer les trottoirs en deux voies : une pour piéton « vigilant » (comprendre, avec son smartphone rangé dans la poche) et une autre pour utilisateur de smartphone, qui peut ainsi poursuivre ses appels, sms et autres parties de candy crush sans être inquiété de percuter quelqu’un.


Mais à l’heure où tout est entrepris pour faire de la ville une zone d’échange et de partage, cette mesure de séparation ne va-t-elle pas à l’encontre de ces principes ? 

lundi 18 avril 2016

La ville, le mobilier urbain et la poésie

Avec toutes ses qualités et ses défauts, la ville inspire de nombreuses initiatives qui amènent un peu de poésie dans ce monde de (béton) brut. Nous en avons sélectionné 3 pour vous !

Les distributeurs d’histoires courtes


Afin de proposer une alternative au smartphone et encourager la lecture/culture, Short Edition met à disposition des citoyens des distributeurs d’histoires courtes : nouvelles, BD ou encore poèmes leur sont ainsi distribués gratuitement en fonction de leur temps d’attente : 1, 3 ou 5 minutes.



Actuellement en test à Grenoble, l’initiative pourrait être développée dans d’autres villes de France.


Warde, les fleurs géantes de Jérusalem


Un quartier situé au cœur de la capitale israélienne a vu sortir de terre des fleurs d’une taille inédite !
Ayant pour objectif de dynamiser et améliorer la vie de quartier des citoyens, ces lampadaires-fleurs s’ouvrent lors de leurs passages.



Leur permettant ainsi de profiter de l’ombre lors des chaudes journées, elles indiquent également aux passants l’arrivée imminente des tramways en se dépliant toutes simultanément afin qu’ils ne le loupent pas si ils sont pressés.


Les détournements et installations de Michael Pedersone




Relevant plus de l’art que des équipements urbains à proprement parler, les installations insolites, décalées, humoristique ou encore poétiques du photographe Michael Pedersone invite les citoyens à s’arrêter pour prendre conscience de leur environnement et y participer si ils le souhaitent  (voir le cube déstressant).

En savoir plus.

jeudi 31 mars 2016

L’agriculture urbaine en plein essor !

La cause de l’agriculture urbaine rassemble de plus en plus de volontaires et d’adhérents dans les villes de toutes les tailles et de tous les pays. S’il semble difficile de déterminer aujourd’hui si cela résulte d’un effet de mode, il semble pourtant certain que de cette envie de production locale émerge une prise de conscience des problématiques environnementales actuelles ainsi que celles relatives à la production des fruits et légumes : débats sur les pesticides, les OGM, etc.


Les avantages de l’agriculture urbaine sont multiples, à grande échelle :


Contrôle de la production et de sa qualité, réduction de l’empreinte carbone, possibilités futures de développer ce mode de production dans les pays émergeant atteints de famines, esthétisme des villes.

Mais également à plus petite :


La satisfaction de cultiver sa propre nourriture, lorsque faite à l’échelle personnelle ou d’un quartier, renforcement du lien du social, encouragements vers le dialogue, l’échange, le partage.
Pour le moment, très peu de projets d’agriculture urbaine sont réellement productifs, mais ils servent de vitrines afin de susciter des vocations et encourager les autres à faire de même. La ville pourrait alors jouer un nouveau rôle dans la vie des citoyens.

Quelques exemples d’initiatives et de projets


Découvrez quelques exemples démontrant le potentiel de l’introduction de l’agriculture en milieu urbain.

La ferme urbaine de Berlin


Alors qu’un projet de ferme urbaine parisienne est en cours de développement, la capitale allemande dispose d’une ferme atypique qui produit 30 tonnes de poissons et 30 tonnes de légumes par an !


Les potagers urbains à partager de Todmorden


En Angleterre, la petite ville de Todmorden au Nord-est de Manchester a vu naitre dans ses rues de multiples petits potagers entretenus par ses citoyens. L’objectif est le partage afin que chacun puisse se nourrir de façon saine et équilibrée. Le chiffre impressionnant : la ville de plus de 14 000 habitants est devenue autosuffisante en légumes en seulement 3 mois.


Les serres sur les toits de Montréal


Dans la banlieue de Montréal, un bâtiment abrite sur son toit une serre où plus de 70 tonnes de piments, salades, tomates et poivrons sont cultivés chaque année en hydroponie.



Ainsi, même si les projets d’agriculture urbaine présentent de nombreuses difficultés en termes de faisabilité et rentabilité (problèmes de qualité des sols, pollution, utilisation de l’eau), ils méritent d’être encouragés.

vendredi 5 février 2016

Copenhague : Smart city en devenir

Depuis 2009, année où elle recevait la conférence sur le climat, la ville de Copenhague s’est donné pour objectif de devenir une ville verte intelligente afin de réduire son impact sur l’environnement et améliorer la vie de ses citoyens. Une chose est sure aujourd’hui, la capitale danoise est en passe de réussir son pari tout en respectant l’échéance fixée à 2025 !

Une ville écoresponsable


La réputation de Copenhague et de ses citoyens en matière de déplacements écoresponsables n’est plus à faire. 1 actif sur 2 privilégie le vélo en tant que moyen de transport lorsqu’il doit se déplacer dans la ville. C’est ainsi que la ville leur a aménagé de véritables autoroutes afin qu’ils puissent évoluer rapidement et en toute sécurité dans l’espace urbain. Pour preuve, cette piste cyclable aérienne qui surplombe les eaux du port à 4 mètres de hauteur !

À côté de cela, la ville a fait de nombreux investissements tels que la construction d’un parc éolien afin d’améliorer son bilan énergétique.



Le mobilier urbain connecté au service de la ville de demain


Dans le but d’influencer positivement son bilan énergétique, Copenhague souhaite mettre le mobilier urbain à contribution. Des poubelles aux lampadaires en passant par les zones de parking, tous devraient être équipés de capteurs.

Les lampadaires pourront alors fonctionner de manière progressive afin de réaliser des économies d’énergie en fonction de la luminosité ambiante et de la proximité des passants et des véhicules. Les poubelles pourront envoyer des informations sur leur taux de remplissage afin que leur ramassage soit optimisé et les automobilistes à la recherche d’une place de parking se verront notifier de l’emplacement le plus proche afin qu’ils ne polluent pas davantage en faisant plusieurs tours dans le quartier.

Des cartes de la pollution par quartier de la ville pourraient même être dressées afin de pouvoir déconseiller ces zones aux personnes les plus fragiles et les inviter à choisir un autre itinéraire.  


Copenhague première smart city d’Europe ? 

mardi 5 janvier 2016

Mobilier urbain connecté : Quand les bornes wi-fi remplacent les cabines téléphoniques

Alors que Londres accorde une seconde vie à ses fameuses cabines téléphoniques - patrimoine historique du pays - en les recyclant en « Solarbox », la ville de New York a tout simplement décidé de les supprimer afin de les remplacer par des bornes wi-fi aux multiples usages.

7 500 cabines remplacées


Les rues de New York ne comptant pas moins de 7 500 cabines téléphoniques, c’est autant de bornes wi-fi qui seront installées. Offrant une connexion haut-débit, elles mettront à disposition des habitants et des touristes de la Big Apple des plans interactifs de la ville et de ses transports en commun, une application spéciale permettant d’appeler gratuitement dans tout le pays, des ports USB afin de recharger ses appareils ou encore les numéros d’urgence en cas d’incident.

D’un design moderne et fin pour ne pas encombrer les trottoirs, elles intégreront également deux écrans haute-définition de 55 pouces permettant de diffuser les annonces et informations émanant de la ville ainsi que de la publicité (qui servira au financement des bornes et de leur entretien).


Link NYC


Le remplacement des cabines téléphoniques par ce nouveau type de mobilier urbain intervient dans le cadre du projet « Link NYC » initié par Michael Bloomberg, ancien maire de la ville, et confirmé par son successeur Bill de Blasio, qui a pour but de faire de New York une ville moderne et connectée.

La première borne ayant déjà été posée, 500 autres le seront d’ici le début de l’été.